Onde de choc
Les ondes de choc radiales sont une technique très efficace pour traiter les tendinites, calcifications, épines calcanéennes. Leur efficacité est liée à la rapidité du traitement (quelques séances suffisent à diminuer les douleurs de 80% quasiment chez l’ensemble de mes patients), et au mode d’action de la technique (les ondes de chocs créent des micro lésions vasculaires dans les tissus qui relancent l’inflammation et la cicatrisation).
C’est cette notion de fissurer les tissus pour les aider à se reconstruire qui lui a valu la réputation d’être un traitement douloureux. Or, si le matériel est correctement utilisé par le kinésithérapeute, il n’y a aucune raison d’être amené à avoir profondément mal durant la séance, ni après.
En réalité, la réputation des ondes de choc radiales est souvent exagérée. Bien souvent les patients décrivent des sensations de coups de marteau piqueur, des chocs violents, des douleurs affreuses, et les sites internet relaient facilement ce genre d’informations erronées.
La réalité est différente. La technique ne doit jamais déclencher de douleurs insupportables (je rappelle que le première règle en rhumatologie est de rester infra douloureux). Ce qui est certain c’est que les ondes de choc radiales doivent créer un effet sur les tissus comme l’aponévrose, les tendons de la coiffe des rotateurs ou les muscles. Il est donc parfois absolument indispensable d’avoir une haute énergie pour traverser les différents tissus avant d’arriver sur le tissu que l’on cible pour les traitements. C’est cette haute énergie et cette intensité que les patients n’aiment pas.
Vous allez ressentir comme des picotements sur la zone qui est traitée. Parfois une sensation de chaleur sous la tête de traitement de l’appareil à ondes de choc. Vous pouvez également ressentir une légère brûlure, ou bien encore les différents impacts de la tête de traitement.
Il existe plusieurs têtes de traitements dont chacune a ses propres effets, avantages et inconvénients. Les têtes avec un impact profond et les vibrations sonores associées sont en règle générale les plus difficilement supportables. L’impact est ressenti dans l’os et c’est effectivement désagréable, mais ce n’est pas douloureux ! La sensation s’estompe immédiatement et les bienfaits du traitement se font ressentir dès la première séance.
Plutôt que de supporter la douleur encore pendant des journées entières, qui risque de s’empirer au fil du temps, il est fortement recommandé de supporter les impacts pendant 5 minutes.
Car en effet, bonne nouvelle, le traitement est assez court et il ne dure que quelques minutes par zone.
Vous allez bénéficier de 4 000 à 6 000 impacts (plusieurs par secondes) par traitement, cette répétition entraînera une réaction biologique de votre corps à plusieurs échelles :
Evidemment, le premier effet sera celui escompté, la micro lésion de vos tissus pour favoriser la reconstruction. Mais votre corps va aussi réagir en sécrétant de l’endorphine, cette substance naturelle générée par votre corps va permettre d’inhiber la douleur localement.
Enfin, la stimulation des fibres nerveuses va entraîner une action antalgique par l’activation du “gate control”. Ce mécanisme corporel se déclenche de la même façon que lorsque vous vous cognez et que vous frottez la zone endolorie pour limiter la sensation de douleur.
Il est tout à fait normal d’avoir un peu d’appréhension pour ce traitement, mais la satisfaction des nombreux patients déjà traités témoigne de son efficacité. Si les ondes de choc sont assez désagréables, elles ne font pas particulièrement mal. L’encadrement du kinésithérapeute et les réactions biologiques de notre corps vont permettre de limiter la douleur.
Au regard des souffrances qui peuvent être causées par une tendinite, celles d’un traitement par ondes de choc sont bien plus facilement supportables. La séance est de courte durée, seulement quelques minutes, pour des effets ressentis déjà dès la fin de la première consultation.
En conclusion, les ondes de choc radiales et focales sont des traitements rapides, efficaces et remboursés par la sécurité sociale alors aucune raison d’hésiter !
Les questions que vous vous posez
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Publié le 18/09/22
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Publié le 04/06/22
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Jérôme Auger
Publié le 18/03/20
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