Les accidents sportifs sont fréquents, et peuvent provoquer des lésions plus ou moins profondes : fracture, luxation, entorse, rupture ligamentaire…Face à ce type de traumatisme, le traitement se décompose en plusieurs phases, en commençant par une prise en charge immédiate sur le terrain. A cette intervention rapide succède un traitement et une réadaptation à plus long terme, où les séances de kinésithérapie occupent une place centrale.
Généralités
17,8% des accidents de la vie courante ont lieu dans le cadre du sport. Chaque année en France, cela représente 900 000 recours aux urgences. Ces accidents sportifs constituent un cas particulier de blessure, qui requiert une intervention médicale immédiate sur le terrain. Après la prise en charge en urgence, une rééducation souvent longue est mise en place. Quel que soit le type de lésion, cet accompagnement en kinésithérapie est indispensable pour permettre une reprise sécurisée des activités de la vie courante, puis des activités sportives.
Quels sont les traumatismes sportifs les plus courants ?
Les traumatismes sportifs se caractérisent par leur soudaineté et leur caractère aigu. Ils sont à distinguer des blessures dites de surmenage comme les tendinites, qui se développent progressivement par la répétition de microtraumatismes.
Les traumatismes sportifs les plus fréquents sont:
Les fractures et luxations
Les contusions
Les entorses et foulures
Les lésions ligamentaires
Les ruptures tendineuses
Les blessures musculaires (élongation et claquage)
Chaque sport se caractérise par un risque spécifique de traumatisme. Par exemple, d’après une étude sur l’épidémiologie des blessures en athlétisme (source 2), le diagnostic le plus fréquemment rencontré est la blessure musculaire des ischio-jambiers, surtout dans la pratique du sprint. Au football, les traumatismes les plus fréquents sont ligamentaires (on rencontre surtout la rupture des ligaments croisés du genou) et musculaires.
Enfin, la fréquence d’une blessure donnée varie aussi selon l’âge et le sexe. Ainsi, d’après la même étude sur l’athlétisme, les hommes sont plus concernés par les blessures musculaires, et les femmes par les fractures de fatigue. Chez l’enfant, 1 traumatisme sur 4 est une entorse ou une fracture/luxation, et les lésions les plus fréquentes sont les contusions (source 3).
Qui est concerné par un traumatisme sportif ?
Malgré ces spécificités d’un sport à l’autre, ou en fonction du profil du patient, aucun sportif n’est épargné par les traumatismes. Chutes, chocs, coups et faux mouvements peuvent survenir dans toutes les activités et entraîner des lésions, quel que soit votre niveau sportif.
La prévention des blessures est indispensable pour diminuer les risques liés à un mauvais échauffement, à un geste sportif inadapté ou encore à une préparation physique insuffisante. Toutefois, ces mesures n’éliminent pas totalement le risque de traumatisme lors de la pratique sportive. Lorsqu’un tel accident se produit, une prise en charge médicale immédiate est requise, suivie d’une rééducation de plusieurs mois.
Comment soigner un traumatisme sportif avec un kiné du sport ?
Après une blessure aiguë, le kinésithérapeute du sport intervient sur le terrain pour apprécier la situation, et émettre une décision concernant la poursuite de l’activité. Cette décision repose sur un diagnostic rapide, centré sur la notion d’urgence médicale et l’appréciation de la gravité des blessures. Les fractures, luxations, traumatismes crâniens, ruptures ligamentaires et lésions musculaires requièrent une immobilisation du sportif, et la pratique d’examens d’imagerie pour préciser le diagnostic. Quel que soit le type de blessure, les premiers soins comportent impérativement le repos et l’élévation du membre blessé, la mise en place d’une compression et l’application de glace.
Suite à cela, l’activité pratiquée doit être interrompue jusqu’à guérison totale des lésions. Que ces dernières soient opérées ou non, le kiné du sport met en place un programme de rééducation, entamé aussitôt que possible après le traumatisme. En effet, l’objectif est de lutter contre les effets délétères de l’immobilisation, en particulier la fonte musculaire. La rééducation après un traumatisme sportif repose sur plusieurs axes de travail :
Diminution des douleurs et des phénomènes inflammatoires ou post-opératoires par la physiothérapie
Maintien d’une amplitude de mouvement grâce à des exercices adaptés et indolores
Renforcement musculaire ciblé pour contrer les effets du déconditionnement et prévenir les récidives
Reprise progressive de l’activité pratiquée, grâce à un programme de réathlétisation de plus en plus spécifique
Tout au long de cet accompagnement, la règle de la non douleur et les délais physiologiques de cicatrisation sont rigoureusement respectés. En effet, il en va de la santé du sportif, mais aussi de son retour sur le terrain dans des conditions optimales de performance.
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