L’homme étant un bipède, ses jambes sont amenées à supporter un poids permanent, qui les expose encore plus aux traumatismes, au premier rang desquels les accidents de la route, les accidents domestiques et les pathologies sportives.
Sur le plan anatomique, la jambe s’étend du genou à la cheville, avec pour squelette osseux deux os longs, le tibia et la fibula (appelée encore péroné).
La prise en charge des pathologies traumatiques de la jambe impose donc toujours un diagnostic préalable complet, portant sur tous ces éléments anatomiques, afin de garantir une rééducation optimale.
C’est un syndrome compressif où les muscles de la jambe se retrouvent comprimés dans les loges fibreuses des aponévroses l’enveloppant, occasionnant des douleurs et un défaut de vascularisation : on parle alors de compression ischémique.
Quelles sont les causes d’un syndrome des loges d’effort ?
Cette douleur de la jambe survient à l’effort et traduit toujours une inadaptation entre le volume d’un muscle qui gonfle, et le fascia fibreux qui ne peut se modifier et fait donc striction sur lui, écrasant les vaisseaux et les nerfs.
Il y a donc deux grandes causes : soit un muscle qui grossit trop, soit une loge qui a rétréci.
La forme chronique se rencontre le plus souvent sur les sportifs dont les mollets se développent.
La forme aigüe se rencontre sur un traumatisme ou en complication d’un traitement chirurgical de fracture. 3 % des fractures fermées donnent en effet un syndrome des loges, souvent antero-latéral, pouvant constituer une urgence thérapeutique si la compression vasculaire est marquée. En cas d’ischémie durable, le muscle ne sera plus vascularisé et risque la nécrose. Il faut alors libérer rapidement le tissu musculaire, en enlevant le plâtre et en sectionnant les fascias des aponévroses.
Plus rarement, une lésion post-traumatique, type hématome organisé, peut aussi réduire le volume de la loge.
Comment traiter un syndrome des loges d’effort ?
Autant la forme suraigüe impose un geste chirurgical rapide, autant une forme chronique se traite en priorité en arrêtant le sport un certain temps.
La kinésithérapie fonctionnelle a pour but alors de supprimer toute souffrance et de permettre une reprise du sport, en supprimant handicap fonctionnel à l’effort.
Le périoste est un tissu fibreux et innervé qui entoure l’os. Son inflammation, ou périostite, est très douloureuse en raison de cette innervation.
La périostite tibiale est une inflammation le plus souvent chronique, due à une succession de microtraumatismes sur l’os. C’est pourquoi on la rencontre fréquemment chez de jeunes sportifs, notamment sur les sports de contact, la course à pied ou l’athlétisme.
La douleur est souvent plus marquée sur le tiers inférieur de l’os, en région interne.
Ces tractions répétées sur l’enveloppe osseuse peuvent à terme fragiliser l’os sous-jacent, et augmenter le risque des fractures de fatigue.
Dans un premier temps, il est impératif de mettre la jambe au repos, en évitant tous les efforts d’impulsion.
Dans un second temps, la prise en charge par un kinésithérapeute permet de reprendre progressivement les activités sportives, sans douleur de la jambe et sans risques.
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