Lutter contre un mal de dos
La sciatique, caractérisée par une douleur irradiant du bas du dos vers la jambe, peut s’avérer très invalidante au quotidien. Bien que beaucoup associent le traitement à des méthodes classiques (repos, médicaments, physiothérapie), des approches plus récentes comme la técarthérapie suscitent l’intérêt.
Jérôme Auger, kinésithérapeute à Paris, vous explique comment cette méthode peut contribuer à soulager la douleur de la sciatique, accélérer la récupération fonctionnelle et améliorer la mobilité globale.
Accès rapide :
La sciatique se produit lorsque le nerf sciatique est comprimé ou irrité, souvent à cause d’une hernie discale lombaire, d’une sténose vertébrale, ou de spasmes musculaires intenses.
Les symptômes typiques incluent une douleur dans le bas du dos et la jambe, des sensations de picotements, d’engourdissement, et une faiblesse musculaire. Selon la gravité, la sciatique peut limiter la marche, perturber le sommeil et affecter la qualité de vie.
Des traitements précoces peuvent diminuer le risque de chronicité. Les interventions de kinésithérapie (étirements, exercices, mobilisation) apportent une réduction significative de la douleur et une amélioration fonctionnelle pour des cas aigus et subaigus.
Pour en savoir plus sur la pathologie
La técarthérapie, ou thérapie de transfert d’énergie capacitive et résistive, utilise un courant à radio‑fréquence pour générer une chaleur profonde dans les tissus. Cette chaleur favorise la vasodilatation, améliore la circulation sanguine et lymphatique, réduit l’inflammation, et aide à relâcher les tensions musculaires. Ces effets physiologiques sont particulièrement pertinents dans la sciatique où inflammation et contraction musculaire jouent un rôle majeur.
Une étude combinant técarthérapie et thérapie manuelle a montré une diminution plus forte de la douleur par rapport à un protocole utilisant une électrothérapie classique (TENS) pour les douleurs lombaires aiguës.
Rencontrez notre équipe de professionnels de santé
Les patients peuvent généralement ressentir un soulagement dès les premières séances, avec une diminution progressive de la douleur et des tensions musculaires, ainsi qu’une amélioration de la mobilité. Des études cliniques ont montré que l’intégration de la técarthérapie dans un protocole de rééducation global, incluant des techniques manuelles et des exercices fonctionnels, contribue à améliorer le confort du patient et à accélérer le processus de récupération.
Cependant, l’ampleur du résultat dépend de plusieurs facteurs : la durée de la sciatique, la nature de la compression, la présence d’inflammation chronique, et la régularité des séances.
En cas de sciatique sévère ou de compression nerveuse importante, il peut être nécessaire d’associer d’autres traitements (anti‑inflammatoires, étirements, kiné, et parfois chirurgie) pour obtenir un soulagement complet.
La técarthérapie représente une méthode intéressante pour traiter la sciatique, particulièrement en phase aiguë ou subaiguë, en raison de ses effets anti‑inflammatoires, analgésiques et de restauration de la circulation. Utilisée dans un protocole structuré, en complément de la kinésithérapie active, elle peut aider à retrouver la mobilité, réduire la douleur, et améliorer la fonction.
Non, la técarthérapie est une technique indolore. Elle procure souvent une sensation de chaleur agréable, et certains patients ressentent un soulagement immédiat après la séance.
Le nombre de séances varie selon l’intensité de la douleur et la cause de la sciatique, mais une amélioration peut être ressentie dès les premières séances. En général, un protocole de 5 à 10 séances est recommandé.
Dans certains cas, elle permet de réduire la prise d’antalgiques, mais elle ne remplace pas un avis médical. Elle agit en complément d’un suivi global établi par un professionnel de santé.
La técarthérapie convient à la majorité des patients souffrant de sciatique, sauf en cas de contre-indication (grossesse, pacemaker, tumeur…). Un kinésithérapeute pourra déterminer si le traitement est adapté.
Articles recommandés pour vous
Sport et kinésithérapie
Surpoids et problèmes de genou : le rôle de la kinésithérapie du sport
Le surpoids exerce une charge accrue sur…
Sport et kinésithérapie
Le rôle de la técarthérapie dans le traitement du syndrôme fémoro-patellaire
Le syndrome fémoro‑patellaire (SFP), ou « genou…
Sport et kinésithérapie
Tendinite supra-épineux : les sportifs sont-ils les seuls touchés ?
La tendinite du supra-épineux, souvent liée à…
Sport et kinésithérapie
La kinésithérapie et le running pour aider à améliorer la posture du pied
La posture du pied joue un rôle…
Prendre rendez-vous
avec les équipes
de Jérôme Auger
Bénéficiez de l’expertise de Jérôme Auger en prenant rendez-vous avec ses équipes dans votre cabinet IK – Institut Kinésithérapie le plus proche de chez vous ou chez KOSS, votre allié sport du quotidien.
Laissez votre commentaire