Entorse vertébrale

L’entorse vertébrale correspond à la lésion d’un ligament reliant deux vertèbres entre elles. Comme toutes les entorses, l’entorse vertébrale peut être bénigne ou grave.

Généralités

L’entorse vertébrale correspond à la lésion d’un ligament reliant deux vertèbres entre elles. Elle peut survenir à différents étages de la colonne vertébrale : les vertèbres cervicales, qui constituent le cou, les vertèbres thoraciques, au niveau de la cage thoracique, ou encore les lombaires, en bas du dos. Comme toutes les entorses, l’entorse vertébrale peut être bénigne ou grave. Dans les cas les plus graves, il peut s’agir du glissement progressif d’une vertèbre sur celle située en dessous.


Quelques rappels d’anatomie sur la colonne vertébrale :

  • La colonne vertébrale est un empilement de vertèbres qui constituent l’axe central sur lequel viennent se structurer tous les muscles du dos
  • La segmentation en vertèbres permet à la colonne d’être souple, et lui donne une certaine mobilité
  • La colonne vertébrale permet les mouvements de corps ; son autre fonction principale est de protéger la moelle épinière

Pourquoi ai-je une entorse vertébrale ?

Les entorses vertébrales ont généralement pour cause un traumatisme : c’est-à-dire, le plus souvent, une chute ou un faux mouvement. Plus précisément, on retrouve souvent des mouvements brusques de rotation, ou des efforts d’étirement.
Il s’agit ici des causes directes de l’entorse vertébrale, devant lesquelles nous ne sommes pas égaux. En effet, certaines personnes sont plus vulnérables que d’autres face à ces blessures, en raison de certains facteurs de risque : entre autres, une mauvaise posture, une forte sollicitation de la colonne vertébrale dans les activités quotidiennes, la sédentarité, le surpoids…

Quels sont les symptômes de l’entorse vertébrale ?

La douleur est le principal symptôme de l’entorse vertébrale. Elle s’accompagne souvent d’autres signes : des raideurs dans la zone concernée, des problèmes de mobilité, ainsi qu’une amplification des douleurs à l’effort.

Comment se déroulent les séances de kinésithérapie ?

Le choix du traitement se fait toujours au cas par cas, en fonction des caractéristiques propres à chaque patient. La kinésithérapie est souvent indiquée, en complément d’autres approches, pour faciliter la reprise de vos activités habituelles. Celle-ci se fait toujours de manière progressive.

Pendant les séances, votre kiné vous fera réaliser des exercices de proprioception, qui visent à améliorer la perception que vous avez de votre corps dans l’espace. Il y aura aussi des exercices utilisant divers accessoires, notamment des bandes élastiques et des planches d’équilibre. Ces différentes techniques poursuivent un objectif double : favoriser votre récupération, et limiter les risques de récidive. Pour maintenir les effets des séances, le kinésithérapeute vous suggérera aussi des exercices à pratiquer chez vous.

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Quels sont les traitements médicaux, orthopédiques et chirurgicaux de l’entorse vertébrale ?

La prise en charge d’une entorse vertébrale est d’abord fonctionnelle. Au cours des 72 heures qui suivent le traumatisme, vous vous trouvez dans la phase aiguë de la blessure, dont le traitement repose sur le principe RGCE (repos, glace, compression, élévation). L’objectif est de faire cesser l’hémorragie, typique de l’entorse modérée à grave. L’application de chaleur et les messages sont proscrits ; ils ne feraient qu’aggraver la lésion.

Le traitement médicamenteux repose surtout sur la prise d’analgésiques, pour soulager la douleur. Pendant la phase aiguë, on emploie souvent des médicaments anti-inflammatoires, en complément de la compression et de l’application de glace. Quoi qu’il en soit, avant toute prise de médicaments il est vivement recommandé de consulter un médecin.

Dans certains cas, votre entorse peut nécessiter un traitement orthopédique (orthèse, ou immobilisation à l’aide d’un plâtre). Ces mesures sont réservées aux entorses modérées ou graves.

Toujours pour les entorses graves, la chirurgie est parfois envisagée. Cela se fait surtout chez les personnes qui utilisent l’articulation endommagée de façon intensive, comme les athlètes ; ou lorsque l’articulation présente une instabilité persistante.

Diagnostic et examens complémentaires

Lors de la consultation médicale, le médecin procède à un examen physique, et vous questionne sur vos douleurs : leur localisation, les circonstances d’apparition, etc. Dans la majorité des cas, cet examen clinique et l’interrogatoire sont suffisants pour évaluer le degré de gravité de votre entorse (bénigne, modérée ou grave). Cette classification est déterminante pour le choix du traitement.

Si vous avez subi un traumatisme, des radiographies standard et un scanner seront effectués juste après l’accident, afin de rechercher la présence d’une fracture. Si aucune fracture n’est identifiée, il s’agit donc d’une entorse.

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